"La place rouge était blanche,
devant moi marchait nathalie,
Elle avait un joli nom mon guide,
Nathalie"... ( Gilbert Bécaud)
Notre pays est devenu une cours de récréation perpétuelle, on se bouscule, on s' interpelle, on joue aux billes, on désigne les leaders, les bouffons, les têtes de turc...
Et pendant ce temps les classes sont désertes.
J'aurais aimé durant ce remue-ménage médiatique, voir défiler quelques paysages, quelques monuments emblématiques, l'histoire, la littérature... La Russie de Gorki, Tolstoï, Dostoïevski, Tchékhov... Et le Michel Strogoff de Jules Verne, et la musique, Tchaïkovsky et Rachmaninov et Stravinsky ...
Et nathalie...
Que Depardieu ai choisi ce pays ( ou l'inverse) m'indiffère, mais cela ne lui va pas si mal, il y a chez le personnage un côté sombre et démesuré qui s'accomode sans doute mal d'une normale attitude... D'ailleurs il a peut-être du sang russe dans les veines, nous avons me semble-t-il accueilli bon nombre de réfugiés. Il aurait pu choisir la Chine, une autre" grande démocratie", mais là il n'était plus crédible... ( je suis plus réservée en ce qui concerne Bardot, je trouve la demande un rien loup-phoque...)
On oublie ce qui était beau,
on oublie ce qui nous fit rêver...
Donc , Depardieu n'est plus un grand et bel acteur, mais un gros riche "minable".
Et la Russie se résume à sa vodka!
Laquelle imbibe d'ailleurs de plus en plus le cerveau de nos étudiants.
Décidément, je n'aime pas les cours de récréation...
Je ne comprends rien aux règles du jeu.
Heureusement ce sera oublié demain,
L'alcool a ses vertus,
Cela ne perturbera en rien le cours de la Volga.
( Peinture de Alexeï Sarassov, 1867, "Avant l'orage", Galerie Nationale Tretiakov)
... ... ...
Un poéme d' Alexandre Pouchkine (1799-1837)
Traduit du russe en 1887 par Ivan Tourgueniev et Gustave Flaubert
Bibliothèque russe et slave : http://bibliotheque-russe-et-slave.com
" Poète, ne fais pas cas de l'amour populaire!
Le bruit momentané des louanges enthousiastes passera;
Tu entendras le jugement du sot et le rire de la froide multitude;
Mais toi, reste ferme, tranquille, farouche.
Tu es un roi : vis seul.
Par un libre chemin, va où t'entraîne ton libre esprit,
Perfectionnant sans cesse les fruits de tes pensées favorites,
Ne demandant pas de récompense pour ton noble exploit.
Plus sévèrement que tout autre tu peux apprécier ton travail.
En es-tu content, toi, artiste exigeant?
Tu es content? alors laisse la foule vilipender,
Laisse la cracher sur l'autel où ton feu brûle,
Et avec une pétulance enfantine secouer ton trépied."
... ... ...
Pour les amateurs, un petit voyage en transsibérien, en 6 épisodes, par le reporter alexandre de cotte,visibles sur mon profil facebook ou sur youtube, je n'arrive plus à poster de vidéo sur le blog.